Ce robot ( prototype intéressant pour un grand nombre de scientifiques ) est capable de prendre des photos de l'intérieur du corps ou encore d'y transporter des traitements.
Il est inséré dans le corps par une petite entaille et est manipulé à l'aide d'une télécommande filaire. Il pèse cinq grammes, mesure deux centimètres de long et un de large, et ressemble à première vue à un insecte.
Un tel robot pourrait permettrait par exemple de détruire une à une chaque tumeur cancéreuse détectée chez un patient,
évitant ainsi les effets secondaires de la chimiothérapie ou des traitements par irradiation.
Ce prototype est l'aboutissement de trois années de recherches diligentées par le ministère des Sciences japonais et
financées par plusieurs industriels de l'électronique nippons, dont Omron.
Il est inséré dans le corps par une petite entaille et est dirigé par l'intermédiaire d'une télécommande filaire.
Ce micro-robot peut prendre des photos, s'éclaire à l'aide d'une diode et se dirige grâce à divers capteurs qui repèrent les parois.
A long terme, les chercheurs souhaitent qu'il soit équipé d'un d'un émetteur/récepteur sans fil pour se déplacer sans entraves.
Le VIROB, le micro robot du corps humain
Des chercheurs israéliens du prestigieux institut technologique du Technion de Haïfa ont développé une technologie médicale révolutionnaire qui permettra désormais d’affûter les capacités de diagnostic et les procédures thérapeutiques. Le VIROB, le robot miniature, d’une taille d’un millimètre est destiné à parcourir les voies les plus exiguës du corps humain. Totalement autonome, le minuscule appareil fonctionne sans batteries ni moteur embarqué.Retour en images sur une innovation déroutante.
La Capsule Norika3
Des chercheurs japonais ont mis au point la première mini-caméra au monde sans pile, contenue dans un comprimé que l'on avale
est capable de transmettre des images vidéo à raison de 30 par seconde tandis qu'elle circule à l'intérieur du corps.
L'appareil baptisé Norika3 a été développé par la compagnie RF System Lab. basée à Nagano, au nord du Japon
Les premiers tests réalisés en juin 2002 sur des cobayes humain soulèvent l'espoir d'éviter un jour aux patients (notamment malades du
cancer ou souffrant d'ulcères) la douloureuse expérience de l'endoscopie qui consiste à insérer un câble en fibre optique dans les cavités
profondes du corps, notamment l'appareil digestif. "La capsule sera expulsée du corps après avoir effectué son travail. Elle
n'est utilisable qu'une seule fois mais nous ne pensons pas à récupérer les caméras déjà utilisées", a expliqué un responsable
de RF System Lab..
La caméra mesure 2-3 centimètres de long et un centimètre de diamètre et devrait
"remplacer les endoscopes actuels" dans quelques années. Les capsules seront vendues à moins de 100 dollars l'unité mais la
manette de contrôle à distance (ressemblant pour le moment à un levier de vitesse) et les écrans de surveillance pourront
coûter 10.000 dollars, selon un responsable de la compagnie.
La caméra se déplace grâce à un système à micro-ondes et peut tourner sur elle-même de manière à offrir, au médecin
effectuant l'opération, une vision panoramique des intestins dans lesquels elle navigue. Il est probable que l'autorisation
de mise sur le marché sera délivrée par les autorités américaines avant le ministère de la Santé japonais.